En cas de turbulences financières, ne soyez pas gros Béta, privilégiez l’Alpha !
Alpha, Béta, ces lettres grecques sont-t-elles les têtes de turques des investisseurs financiers en temps de turbulences ?
A coup-sûr, en cas de retournement, les gros Bétas en prennent pour leur grade !
Pour ceux qui ne disposent pas du décodeur des marchés financiers, le Béta, dans la théorie financière, est la lettre algébrique attribuée au coefficient de corrélation constaté entre l’évolution du prix d’un actif et celle du prix du marché auquel il est comparé.
En effet l'évolution de la valeur d'un actif peut être pour tout ou partie imputée à l'évolution générale des prix des actifs du même marché ou d'un marché similaire.
Ainsi le béta d’une action, proche de 1, voire supérieur à 1, est représentatif d’une valeur qui suit parfaitement l’évolution du marché auquel elle s’apparente, voire qui amplifie ses mouvements si le béta est supérieur à 1. Ça marche évidemment dans les 2 sens ! Pour une valeur française d’un béta proche de 1 par rapport au CAC 40, 50% de baisse de l’indice ne manquera pas de faire perdre 50% de valeur à l’action.
L’Alpha en revanche est représentatif de la seule valeur qu’un actif est capable de générer par ses qualités intrinsèques, indépendamment des évolutions de marché.
Comme la valeur générée par un actif est forcément dépendante des conditions de marché, sauf béta égal à zéro, le calcul de base de l'alpha soustrait simplement le rendement total d'un actif des rendements du marché des actifs similaires de référence, sur la même période.
Tel est en tous cas le fondement du MEDAF qui n’est aucunement une émanation d'un syndicat patronal français bien connu, mais la traduction française du CAPM (Capital Asset Pricing Model), rien à voir non plus avec la CPAM, le CAPM s'intéressant plutôt aux entreprises en bonne santé.
Le MEDAF est le Modèle d’Equilibre des Actifs Financiers qui sous-tend la théorie de l'efficience de la diversification des portefeuilles d'actifs.
Tout cela pour dire qu'en période de remous des marchés, mieux vaut être un petit Bêta avec un gros Alpha que l'inverse...
Lorsque le trend est haussier sur une période significative, rares sont ceux qui se rappellent que les arbres ne montent pas au ciel.
Ainsi, on peut se mettre à vouer une confiance quasi mystique au fin fond d'une crypte pour des actifs virtuels. On les appelle crypto-actifs. .
La question du Bêta des crypto-monnaies est intéressante même si je ne vise personne. Il y a bien un marché des crypto-monnaies, donc, si l'ensemble de ces actifs virtuels a le vent en poupe, il y a la possibilité de mesurer le Béta d'une crypto-monnaie par rapport aux autres, c'est à dire au marché global des crypto-monnaies.
Mais que signifie alors l'Alpha ? Sur quoi se base l'évolution individuelle d'une crypto-monnaie indépendamment d'une autre ? Qu'est-ce qui peut justifier la création de valeur à part une étude sociologique très affinée des investisseurs et leur psychanalyse de masse ?
Bref, il n'est pas exclut au niveau mondial, qu'en cas de panne informatique majeure ou autre signe de défiance vis à vis de la technologie du virtuel, le BIT cogne et cogne même très fort ! Et je ne vois pas d'Alpha qui pourrait venir en aide ni encore moins sauver les petits et gros Bêtas de ce marché !
Dans des situations où nous devons faire le con finement, nous ferions mieux de nous con centrer sur les actifs qui sont hermétiques aux évolutions boursières et financières, notamment parce qu’ils reposent sur du concret et tangible qu'on appelle actifs réels : immobilier, foncier agricole, viticole, voire même des start-up aux projets prometteurs parce que déjà en contractualisation de ses débouchés.
Des obligations pour aider à la construction d'un complexe immobilier locatif international pour une middle class en peine de se loger décemment (obligations sur 3 ans au taux nominal de 8% annuel versé trimestriellement + participation aux bénéfices de la location pendant 10 ans et boni de cession au terme) peuvent aisément répondre au besoin d’emploi de trésorerie patrimoniale accumulée dans une société d’exploitation.
Des investissements en terre agricole à prix de rachat convenu, pour favoriser à terme, l'accession à la propriété foncière d'un exploitant agricole pourraient aussi constituer une alternative très attractive. Surtout s'ils sont assortis d'une garantie de transfert de l'exploitation au profit des investisseurs pour permettre la cession, en cas de défaillance de l'exploitant à racheter ses terres.
Ces offres de diversification sont des opportunités à saisir lorsqu'elles répondent à l'objectif patrimonial de l'investisseur. Elles sont d'autant plus adaptée en temps d'incertitudes sur les marchés financiers.
Il y a aussi quelques entrepreneurs qui pensent à l’«après COVID » avec des idées révolutionnaires et des business plans monumentaux qui méritent le détour. Certains projets sont même susceptibles de générer d'énormes plus-values, mais on a bien compris que même si "qui risque rien n'a rien", qui risque quelque chose peut risquer tout.
Fiez-vous juste au bon Alpha !
D’où le nom d’ALpha MOmentum FInance (ALMOFI) qui sélectionne les offres les moins spéculatives et les plus crédibles !
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